Ô rage, Ô désespoir....
Ce sont les mots (ainsi que d'autres noms d'oiseaux) qui me sont passés par la tête quand j'ai vu le résultat. Mais de quoi ?
Eh bien du gilet que je me suis tricotée, pendant de lonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnngs mois, patiemment, aux aiguilles 2 1/2 et 3, alignant les torsades, en rêvant au jour où je porterais cette merveille de douceur.
Souvenez-vous : je vous en parlais ici ; alors depuis, donc j'ai terminé la partie tricot, assemblé le tout, et lavé. ET c'est là qu'est arrivée la catastrophe : mon gilet taille 42/44 est devenu en quelques minutes une taille 48/50, voire 52 !!! Si si, je vous assure, une vraie magicienne, je suis devenue (tiens je parle comme Maître Yoda). Et sans l'avoir voulu.
Je vous montre les photos :
difficile de faire ressortir la vraie couleur un peu violine :
Je suis retournée là où j'avais acheté la laine, j'espèrais que la vendeuse aurait une astuce pour limiter les dégâts ; elle m'a dit : "mais ma p'tite dame, ça fait un moment qu'on ne la vend plus cette laine, on s'est rendu compte qu'elle n'avait aucune tenue". Ah oui, évidemment !!! Du soja à 50%, de la laine à 40% et de la soie à 10% ben ça donne quelque chose de super doux, mais pour le reste, mon gilet ressemble à une serpillère ; bon, j'exagère peut-être un peu, toujours est-il qu'il est bien trop grand, les manches me couvrent complêtement les doigts, et je pourrais attendre des sextuplés que je le fermerais quand même, c'est vous dire..
Bref, ça fait partie des expériences mais c'est surtout le temps que j'y avais consacré qui m'est le plus difficile à oublier. Du coup, je suis repartie sur un autre gilet, mais cette fois-ci en jersey et en 100% acrylique, non mais !
Pour finir, voici une photo des "juju", ils grandissent vraiment bien, c'est un régal :
Voilà ! Bon début de semaine à toutes et tous...